top of page

ACTUALITÉS

3 janv.5 min de lecture

Apprendre, se former, travailler, entreprendre : l’importance du mécénat (3/3)


Au sein d’Audacité, nous sommes convaincus que le mécénat n’est pas un coût, mais une opportunité ! En effet, grâce à un régime fiscal particulièrement incitatif, le mécénat ne coûte (presque) rien pour la personne ou la structure mécène ; et en tout cas, bien peu au regard de tout ce qu’il suscite de transformations et d’innovations, pour elle comme pour la collectivité !

 

Cet article est le dernier d’une « série » en trois épisodes, dédiée à :


 

Chacun de ces articles n’est qu’une très courte introduction au sujet. S’ils vous donnent envie d’en savoir davantage, comme nous l’espérons, vous trouverez à chaque fois en bas de page une sélection de ressources complémentaires, plus détaillées et expertes.

 

Et s’il vous reste la moindre question, à tout moment, l’équipe du Fonds est à votre disposition pour vous répondre, et vous conseiller !


Deux adolescents souriants face à un public.


Des étapes cruciales pour toutes et tous... donc un défi collectif majeur 


La cohésion et l’intégration d’une société s’apprécient au regard de la richesse et de la diversité des échanges qui y ont cours, ainsi qu’à la reconnaissance de chacune et chacun dans son individualité, dans sa contribution aux dynamiques de la vie sociale, politique et économique. Cela suppose donc d’être en capacité de s’exprimer, d'être visible dans la société et de s'y avoir une place active.

 

À cet égard, la scolarité obligatoire, la formation professionnelle et/ou les études supérieures, puis l’entrée définitive dans la vie active, sont autant d’étapes successives qui se jouent dès le plus jeune âge lors desquelles toute vulnérabilité personnelle ou familiale peut avoir un effet décisif sur la réussite, l’orientation, l’insertion ; et révéler, voire accentuer, des inégalités sociales et territoriales.

 

L’on sait tous, d’une part, la place centrale du travail dans nos vies sur les plans social, matériel et psychologique ; et d’autre part que travailler, quelle qu’en soit la forme, suppose d’avoir acquis préalablement divers savoirs, compétences, qualifications et diplômes, principalement dans le cadre de l’éducation scolaire et de la formation initiale.

 

Il y a donc une cohérence et une continuité dans les causes sur lesquelles Audacité a choisi de faire porter son action collective : la lutte contre le décrochage scolaire – afin d’éviter les sorties précoces et de garantir à tous les jeunes une chance de se former et de choisir son parcours – sur l’insertion sociale, et sur l’insertion professionnelle – afin d’aider chaque personne, y compris les plus défavorisées et vulnérables, à participer pleinement et dignement à la société, ce notamment, mais pas exclusivement, par l’exercice d’une activité professionnelle.

 

L'action publique, tout particulièrement en France, a bien entendu le premier rôle pour garantir l’effectivité des droits sociaux, économiques et politiques, dont beaucoup sont depuis longtemps des droits fondamentaux et le socle de notre pacte social. D'autre part, il n'est pas infondé de rappeler que ce pacte social suppose des devoirs, et que chaque individu est responsable de son parcours et de sa situation... ce qui dans une large mesure ne veut pas dire libre.

 

Revenir en détails sur ces conceptions, sur l’histoire et l’éventail des dispositifs et des politiques publiques allongerait considérablement cet article, qui vient surtout souligner l’utilité féconde d'une troisième responsabilité : l’implication collective de toutes les forces vives de la société au service de l’insertion et de l’égalité des chances.



Une action systémique et ancrée, concrétisant une responsabilité partagée


Si l’insertion se réfère, comme but, à la participation individuelle à un système social, c’est aussi une action qui vise à renforcer la qualité et la densité de ses échanges avec les autres personnes et structures de ce système.  Cette action doit être résolument dynamique, et s’adapter autant aux réalités locales qu’aux caractéristiques propres à chaque personne. Elle ne peut pas être uniforme et abstraite à l’échelle de la nation – notre communauté politique de référence – d’autant moins dans un monde sujet à des évolutions toujours plus rapides et nombreuses, qui sont souvent de véritables bouleversements des repères et schèmes d’action, individuels et collectifs.

 

Dans ce contexte, le mécénat permet de faire émerger et de porter une vision souple et créative des solutions possibles ; d’initier et d’animer de larges alliances qui associent les forces et idées, qui décloisonnent les regards, les actions, les intérêts, au service de l’intérêt général, avec une efficacité tangible à l’échelle locale.

 

Aux côtés des organismes de mécénat (fonds, fondations) comme le Fonds Audacité à Lyon, des associations qui œuvrent quotidiennement pour la solidarité et la vie sociale, des institutions et pouvoirs publics... tout particulier, toute entreprise peut s’engager grâce au mécénat, financièrement, humainement et matériellement ! Retrouvez notre article sur le sujet.

 

C’est d’abord une affaire de valeurs, de convictions, qui peuvent prendre leurs sources dans votre vécu personnel, ou dans celui de vos proches, et qui vous amènent à vouloir transmettre de l’espoir et des chances de réussite à celles et ceux qui connaissent à leur tour des difficultés ; à prouver qu’aucune d’entre elles n’est insurmontable, à condition de disposer des ressources et de l’accompagnement nécessaires. Alors seulement, la responsabilité individuelle que nous avons évoquée ci-dessus prend tout son sens.

 

Mais s’engager pour que chaque personne puisse vivre décemment, s’insérer, et s’épanouir par les apprentissages et par le travail à tous les âges de la vie, a aussi de nombreuses vertus économiques qui intéressent directement les entreprises. Le mécénat, parce qu'il est un mode de rencontre d’acteurs sociaux et de coopération avec eux, amène l’entreprise à voir au-delà de son secteur d’activité et de son fonctionnement quotidien, pour s’ouvrir à la société... Au sens propre d'ailleurs, lorsqu’il s’agit d’accueillir en formation ou de recruter des décrocheurs, des personnes peu ou pas qualifiées, ou plus largement éloignées de l’emploi.

 

L’entreprise mécène de l’insertion et/ou de la lutte contre le décrochage scolaire est alors un lieu et un collectif humain incontournable pour stimuler la confiance en soi, le goût et le plaisir d’apprendre un ou plusieurs métiers, pour recréer un rapport positif à la formation, aux institutions, à la société.


Elle devient une actrice sociale et sociétale assumée, qui participe à révéler et à insérer des talents, à limiter des pertes de chances pour lesquelles sont déployés une complexité de dispositifs, et des moyens coûteux. Citons par exemple, pour conclure sur un fait éloquent, ce rapport de la Cour des comptes de décembre 2015, selon lequel « l’engagement financier en faveur des jeunes sans qualification (...) représente environ 35 % des financements publics en faveur de l’ensemble des jeunes de 16 à 25 ans, alors que la proportion de ”sortants précoces“ est de 9 % » (voir les ressources en fin d'article).

 

Rejoindre l’action d’Audacité pour accompagner des projets innovants pour le bassin lyonnais, c’est donc s’ancrer dans une communauté de mécènes qui font et qui sont l’économie inclusive et résiliente, adaptée aux enjeux d’avenir. Ensemble, faisons connaître vos activités et vos métiers comme de précieuses opportunités de remobilisation et d’insertion pour les plus vulnérables, encourageons l’emploi local, assurons la pérennité de secteurs et corps de métiers essentiels, qui sont ou seront en tension !




Pour approfondir le sujet de cet article :


bottom of page